Phillip King
Phillip King
Phillip King est né en 1934, à Kheireddine, non loin de Carthage, en Tunisie. Après la guerre, en 1946, sa famille regagne l’Angleterre et s’installe à Londres encore marquée des stigmates de la blitzkrieg stratégique menée par les Allemands. Sa scolarité à Mill Hill School terminée, il effectue son service militaire au Royal Signal Corps, en Angleterre, puis, parce que parlant français, à Marly-Le-Roy, non loin de Paris. Il fréquente assidûment le Louvre où il dessine les sculptures classiques. À Paris, il rencontre Vantongerloo. Libéré de ses obligations militaires, il entreprend des études de langues modernes, français et russe, au Christ’s College, où Anthony Caro étudia lui aussi. À Cambridge, tout en dessinant, il s’essaie à la sculpture. Bien décidé, malgré des expériences décevantes, à étudier et pratiquer la sculpture, il se rend, à la suite des indications données par un libraire, à St Martin-in-the-Fields. La première personne qu’il y rencontre est Anthony Caro dont il va suivre les cours. Il y enseigne à son tour et devient l’un des assistants d’Henry Moore, comme le fut Caro, puis bénéficiant d’une bourse, il voyage en Grèce tandis qu’Anthony Caro séjourne aux États-Unis où il se lie d’amitié avec Clement Greenberg et David Smith que Phillip King rencontrera, un peu plus tard, à Bennington College. De retour en Angleterre, Anthony Caro invite Phillip King à voir ses derniers travaux qui vont inciter ce dernier à accélérer la mutation de son travail, à abandonner le modelage de la terre glaise, à user de nouveaux matériaux et à œuvrer à une plus grande échelle. La découverte de la nouvelle peinture américaine l’y portait déjà. Comme il l’a dit à Samuel Gross : « Tout le jeune monde artistique anglais de cette période était pris par cette nouvelle peinture. » Une profonde évolution de la sculpture devenait, pour lui, urgente. Elle s’imposait comme nécessaire, indispensable, pour nombre d’élèves de l’atelier d’Anthony Caro, désireux de maintenir vivante l’extraordinaire effervescence qu’avait connue, tout au long du XXe siècle, une sculpture anglaise, peut-être bien plus novatrice que la peinture insulaire, depuis l’arrivée à Londres de Jacob Epstein - qui encouragea et soutint Henry Moore - et d’Henri Gaudier-Brzeska et de Naum Gabo.
Tout en reconnaissant ce qu’il devait à une tradition forgée, pour lui, par l’exemple de la Grèce classique, de la sculpture rémoise, de Rodin, de Moore et d’Hepworth, il s’en départit assez vite. Et ce, bien différemment d’Anthony Caro, de William Tucker ou d’un Tim Scott. Une œuvre comme Untitled I, 1961, semblant reprendre les formes sensuelles du biomorphisme abstrait de Moore, se pose au sol à l’aide d’un piétement en angle ouvert, en bois ordinaire, tout comme Drift, 1962, dont la rondeur en plâtre est légèrement exhaussée et étayée par un même dispositif. Window, 1962, réalisée totalement en plâtre, fait encore plus nettement, presqu’ironiquement, allusion aux entours blancs des évidements circulaires et ovoïdes de Barbara Hepworth et aux trouées d’Henry Moore, mais l’ouverture oblongue qu’il y ménage, radicalement géométrisée, est dans sa vacuité comme un rappel des pans coupés, nettement tranchés, de certaines sculptures de Moore. La mutation s’accomplit avec Declaration, 1961, faite en particules de marbre, agrégées en formes géométriques simples et élémentaires : deux dalles rondes, deux pavés carrés, deux formes en X, réunis en « brochette » par une tringle en acier. Cette œuvre résolument abstraite, manifeste, en même temps, son existence autonome jusqu’à se rapprocher de cette solitude « existentielle » exprimée pleinement par La Femme au chariot, 1945, de Giacometti. Phillip King, lecteur assidu de Camus, aboutit à sa manière, en sculpture, à une sorte de visée phénoménologique assimilable à celle qu’établit, à l’exemple de Cézanne, Merleau-Ponty, lequel influencera cet improbable minimaliste qu’était Robert Morris. Phillip King à cet égard a été très explicite : « De telles sculptures ne s’imposent pas [...] elles nous invitent tout simplement à être en leur présence. » Et d’ajouter : « Elles sont là dans le même espace que nous tout autant qu’elles sont aussi ailleurs. Cette séparation est tout aussi physique que mentale. » D’où son souci du volume, de la gravité, de la place au sol, encore plus sensible dans quatre œuvres de forme conique : Rosebud, 1962, Ghengis Khan, 1963, présentée en 2016 à la galerie, Through, 1965, montrée à l’exposition du Jewish Museum, en 1966, The Primary Structures et, tout aussi simple dans sa « complication » - au sens de la terminologie horlogère – dont fait ostension sous son intitulé magnifique, And the Birds Began to Sing, 1963 présentée dans notre exposition. Cette importance du « placé au sol » va, pour lui, lecteur de Heidegger, avec d’une part l’importance de l’élévation, mais en récusant un empilement de formes à la Brancusi, et d’autre part la nécessité de la légèreté, de ce flottement des choses, comme le lui a dit Caro. D’où le choix de matériaux non conventionnels, légers, flexibles, de minces tôles d’acier et des feuilles de fibre de verre. Comme il le rappelle à Samuel Gross : « La sculpture anglaise, peut-être en comparaison de la sculpture américaine, a voulu trouver (sans ignorer la gravité) le poids, une élévation de la matière, un moyen de rendre tout plus léger, de faire oublier la pesanteur. » La précellence accordée à la surface suit bien davantage la leçon de Matisse qu’elle n’obéit aux directives de Greenberg : elle fournit à l’œuvre une peau renouvelable, un fard, la dématérialisant en évitant l’abandon à la domination des contraintes de la matière et des textures. Mais, s’il est attentif à l’usage très flashy des sculptures de Paolozzi et surtout au colorisme de Frank Stella – mais l’addiction de ce dernier à un illusionnisme baroque est à l’opposé de ses intentionnalités -, il s’en démarque radicalement. Comme il fait avec le monochromatisme exploité par Anthony Caro. Il y a, cependant, avec ce dernier, comme une sorte de partage du champ en expansion de la sculpture : l’un privilégie l’intérieur, le squelette structurant, l’horizontalité, l’autre l’élévation, la surface, et une dilection pour la couleur dans la lumière. Mais, tous deux éprouvent ce besoin d’un placement dans le paysage, dans la nature, vécue, parcourue, accompagnant de sa force celle de l’artiste. Disposées dans le paysage les enveloppant, leurs œuvres récusent l’orthogonalité industrialiste à la Mondrian et les limitations d’une vue de face, d’une vue d’affrontement. Le refus du collage, très clairement affirmé par Phillip King, au profit du montage et de l’assemblage, s’il est révélateur de l’intérêt qu’il porte à Tatline exclut cependant toute attirance pour un constructivisme productiviste. À l’opposé de toute tentation conceptualiste, les œuvres récentes en attestent fortement, il y a toujours eu, chez Phillip King, ce « fait à la main » artisanal, à l’atelier, propre à une tradition anglaise – y compris, aujourd’hui encore, dans la fabrication d’automobiles - qui entend bien ne pas se délester de William Morris...
Kynaston McShine a été bien inspiré, en adjoignant, en 1966, aux artistes américains que l’on ne rassemble pas encore sous la bannière du Minimal Art, Anthony Caro et des jeunes artistes anglais, pour la plupart issus de l’atelier de ce dernier : Phillip King, William Tucker, Tim Scott, David Annesley, Michael Bolus, entre autres, dans cette exposition fondatrice qui bouleversa la scène artistique internationale : The Primary Structures: Younger American and British Sculptors, présentée au Jewish Museum à New York. C’est peut-être bien la découverte des œuvres de ces British Sculptors qui inspira à McShine l’idée et la tenue d’une telle exposition. Leurs œuvres avaient déjà été rassemblées lors de la seconde présentation d’une exposition de peintures et de sculptures, The New Generation: 1965, présentée à la Whitechapel Art Gallery. La New Generation Sculpture, en fait l’école d’Anthony Caro, témoignait, à l’instar des Beatles, d’un changement profond des comportements et des aspirations qui, en pleine guerre froide, attestait que l’après-guerre était terminée et que les performances et les prestations des nouveaux réalistes français n’avaient pas vraiment transformé les paradigmes de la sculpture européenne et internationale...
On peut deviner la surprise des visiteurs découvrant des sculptures telles que Tra-la-la, et son élancement à la Brancusi renonçant à la fois à l’empilement et au bloc. Les œuvres des années soixante de Phillip King fixent les données, avec celles d’Anthony Caro, de la sculpture à venir. Il faudrait s’arrêter longuement sur nombre d’entre elles. Slant, Slit, Nile, par la répétition d’une lame d’acier pliée forment des assemblages la modifiant, dans la succession horizontale de leur étendue horizontale, tout en soulignant son élévation et son plan posé au sol. L’alternance parfois de leur colorisation, blanc/rouge, par exemple, induit la rythmique du cheminement du spectateur. Il est invité à un « passage au long », à un parcours, à une promenade colorée, à des arrêts et à des bougés. Alors s’allient, se conjuguent, sculpture et nature. Il en va de même avec Green Streamer,1974, et ses jeux de pliage et de dépliage laissant prévoir une extension horizontale par assemblage...
Au seuil des années soixante-dix, les constantes déterminantes de l’art de Phillip King semblent bien établies, même s’il s’est toujours appliqué à les mettre en question, à rebattre si j’ose dire les cartes. Mais, la plus remarquable de ces constantes, nous retourne à une dialectique propre à un art anglais fait souvent par des artistes venus d’ailleurs – Phillip King en fait le constat et d’abord à son propos – s’adonnant, dans la mise en exergue de leur insularité, à un jeu de navette entre la sculpture, au sens donné par Clement Greenberg à la peinture, et la statuaire. Mais c’est une autre histoire...
Un saut est nécessaire en forme « d’un pour mémoire ». Phillip King s’est toujours employé à des développements inattendus des constantes auxquelles s’adossent toujours ses expériences. Je ne m’y attarderai pas, bien que plusieurs séries d’œuvres méritent d’être considérées avec l’attention qu’elles méritent : je pense à des sculptures très architecturées, à des sculptures très totémiques en aluminium comme Diamond, 1973, mais aussi à des œuvres brutalistes, délibérément frustes, rudes, faites d’assemblages de blocs de bois non équarris, à peine épannelés, d’ardoises et de lourdes plaques d’acier comme Within, 1978-1979. La précellence est donnée dans de telles pièces à la masse et aux poids des matériaux. Suivront des sculptures en bronze et des œuvres frôlant une figuration un peu surréaliste évoquant Chirico et les juxtapositions d’objets « métaphysiques » des Novecencisti italiens. Mais l’acier, la fibre de verre, n’en restent pas moins utilisés. Et dans les maquettes, Phillip King a recours aux résines et au polyuréthane voire pour de grandes pièces très massives comme dans Watching Green, 1993-1994...
Mais très vite s’amorce un retour à la couleur qui va entraîner le recours à une polychromie plus intense et plus vibrante dont nombre d’œuvres récentes, montrées dans l’exposition de la galerie, portent témoignage comme dans Colour on Fire, 2017 et son étonnante matérialité mariant le polyuréthane et le polycarbonate. Deux blocs cubiques se confrontent à deux plaques perforées, l’une dressée, l’autre comme s’amollissant, telle une tranche de fromage, pliée sur le bloc la soutenant. Le placement de cette œuvre exige carrément un espace presque clos et intensément coloré. Statuaire et sculpture se condensent alors dans une monumentalité commémorative à la fois ironique et sévère. Cette quête de monumentalité est évidente dans la plupart des « maquettes » montrées dans l’exposition de notre galerie luxembourgeoise. Une œuvre comme Rapanui Queen, 2019, est à cet égard remarquable. Elle regroupe, pour une vue frontale, trois formes dont l’une, minimaliste, est semblable à un encadrement de porte d’un mastaba vide. Les deux autres relèvent d’une abstraction plus anthropomorphique. On songe, évidemment, en face de ce groupement aux associations frontales de figures de Max Ernst et d’Henry Moore – mais, ici, la polychromie leur donne un statut plus totémique...
On notera que les œuvres récentes se tiennent à distance de l’origami des jeux de pliage et de dépliage qui, confrontés aux œuvres de Phillip King, nous incitent à y déceler une étonnante propension à la construction d’une architecture ouverte. Elles nous rappellent certaines spéculations de Francisco di Giorgio Martini, mais, dans le même temps, des édifices en ruines, mais des ruines idéalement réaménagées et restaurées. Comme en attente de la Renaissance offerte, en germes, par une sculpture toujours novatrice dans sa projection « moderniste ». Comme les présentations des vestiges de Carthage auxquelles nous laissent souvenir Declaration et mieux encore Span. Mais, il nous faut alors, suggérer que Span, 1967 - parce que conçue comme une installation - et mêmement nombre d’autres pièces de Phillip King, nous évoquent les pierres levées des temps d’avant l’histoire. Et les dispositifs énigmatiques de leur assemblement, ceux de Stonehenge et d’Avebury, dans le Dorset, qui intriguèrent tant Paul Nash. Mais, Phillip King n’a jamais succombé à une mélancolique déréliction. Il s’en est tenu à distance, mais peut-être, ces établissements préhistoriques lui ont-ils fournis les fondements de la présence existentielle d’une statuaire sculpturale esquissant le futur d’un For ever Now.
Bernard Ceysson
Phillip King, Wandhaff
17 septembre - 19 novembre 2022
Expositions de groupe à la galerie
Sculptures, matières, matériaux, textures..., Hors les murs
10 septembre - 16 octobre 2016
Expositions personnelles
2022
Galerie Ceysson & Bénétière, Wandhaff, Luxembourg
2018
Color Space Place, Luhring Augustine Gallery, New York, USA
2017
Phillip King: Colour on Fire & Ceramics 1995-2017, Thomas Dane Gallery, Londres, Royaume-Uni
Galerie Lelong, Paris, France
2015
Free to Frolic, Kistefos Museet, Norvège
2014
Phillip King, Thomas Dane Gallery, Londres, Royaume-Uni
Phillip King, Ranelagh Gardens, Royal Hospital Chelsea, Londres, Royaume-Uni
Phillip King, Duveen Galleries, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
2013
Phillip King, Le Consortium, Dijon, France
2012
Speerstra Foundation, Apples, Suisse
2011
Flowers Cork Street, Londres, Royaume-Uni
2009
Canary Wharf, Londres, Royaume-Uni
2008
Bernard Jacobson Gallery, Londres, Royaume-Uni
2007
Bernard Jacobson Gallery, Londres, Royaume-Uni
2006
Bernard Jacobson Gallery, Londres, Royaume-Uni
2003
Jesus College, Cambridge, Royaume-Uni
2002
Place Gallery, Cavagnole, Italie
2001
Bernard Jacobson Gallery, Londres, Royaume-Uni
Garth Clark Gallery, New York, USA
1998
Bernard Jacobson Gallery, Londres, Royaume-Uni
1997
Forte de Belvedere, Florence, Italie
1996
Yorkshire Sculpture Park, Wakefield, Royaume-Uni
1995
Galerie Waszkowiak/Walter Bischoff Galerie, Berlin, Allemagne
1994
Observer Studio Exhibition, Londres, Royaume-Uni
1993
Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre, France
Galerie Waszkowiak, Berlin, Allemagne Le Prieure Saint Michel, Vimoutiers, France
La Filature, Nouvel Espace Culturel, Mulhouse, France
1992
Yorkshire Sculpture Park, Wakefield, Royaume-Uni
Städtische Kunsthalle, Mannheim, Allemagne
Art Warehouse, Londres, Royaume-Uni
MAAK Gallery, Londres, Royaume-Uni
1990
Mayor Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
Grob Gallery, Londres, Royaume-Uni
1987
Nishimura Gallery, Tokyo, Japon
1983
Juda Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1981
Hayward Gallery, Londres, Royaume-Uni
Fruit Market Gallery, Londres, Royaume-Uni
1979
Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1977
Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1976
Oriel, Welsh Arts Council, Cardiff, Royaume-Uni
1975
Mapping Art Gallery, Sheffield, Royaume-Uni
Whitehaven Museum, Cumbria, Royaume-Uni
Art Gallery & Museum, Aberdeen, Royaume-Uni
Third Eye Centre, Glasgow, Royaume-Uni
Hatton Gallery, Newcastle, Royaume-Uni
Museum and Art gallery, Portsmouth, Royaume-Uni
1973
Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1972
Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1970
Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1968
Galerie Yvon Lambert, Paris, France
Whitechapel Art Gallery, Londres, Royaume-Uni
British Pavilion, Venice Biennale, Venice, Italie
Stadt Gallery, Bochum, Allemagne
1966
Richard Feigen Gallery, New York, USA
Isaac Delgado Museum of Art, New Orleans, USA
1964
Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
Expositions collectives
2022
Forthcoming: A Matter of Life and Death, Thomas Dane Gallery, Naples, Italie
2019
Sculpture at Wisley 2019, The Royal Horticultural Society, Londres, Royaume-Uni
Objects of Wonder: British Sculpture 1950s-Present, from the Tate Collection, Palais Populaire, Berlin, Allemagne
2018
Duologue, Royal Society of Sculptors, Londres, Royaume-Uni
Ken’s Show: Exploringthe Unseen, Tate Liverpool, Liverpool, Royaume-Uni
2017
Kaleidoscope: Colour and Sequence in 1960s British Art, Yorkshire Sculpture Park, Wakefield, Royaume-Uni;a voyagé à : Djanogly Gallery, Nottingham Lakeside Arts, Nottingham, Royaume-Uni; Walker Art Gallery, Liverpool, Royaume-Uni
Sculpture in the Sixties, Pangolin London, Royaume-Uni
2016
Sculptures, Matières, Matériaux, Textures…, Hors les murs, Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg
2015
Summer Exhibition, Royal Academy, Londres, Royaume-Uni
2014
Summer Exhibition, Royal Academy, Londres, Royaume-Uni
2008
New Generation Revisted, New Art Centre, Salisbury, Royaume-Uni
2007
Bernard Jacobsen Gallery, Londres, Royaume-Uni
Blickachsen 6, Bad Homburg Kurpark, Allemagne
2006
How to Improve the World, 60 Years of British Art, Hayward Gallery, Londres, Royaume-Uni
Sculpture by the Sea, Bondi Beach, Sydney, Australie
2005
Bernard Jacobsen gallery, Londres, Royaume-Uni
Metamorphosis: British Arts of the Sixties, Andros, Grèce
2004
Art in the Sixties: This was Tomorrow, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
Moore to Hirst: 60 Years of British Sculpture, National Museum of Art of Romania, Bucarest, Roumanie
2003
Bernard Jacobsen Gallery, Londres, Royaume-Uni
2001
Field Day: Sculpture from Britain, Taipei Fine Arts Museum, Taïwan
2000
Bronze: Contemporary British Sculpture, Holland Park, Londres, Royaume-Uni
The Concealed Space - British Sculpture, Turin, Italie
The Eye of the Storm, La Mandria, Turin, Italie
1999
Coloured Sculpture: Britain in the Sixties, Waddington Galleries, Londres, Royaume-Uni
1996
Un Siècle de la Sculpture Anglaise, Galerie National du Jeu de Paume, Paris, France
The Square, Städtische Museum, Heilbronn, Allemagne
Flowers East, Londres, Royaume-Uni
1995
Flowers East, Londres, Royaume-Uni
1994
Galerie Waszkowiak, Berlin, Allemagne
1993
Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni
1992
The Spirit of Modernism, Austin/Desmond and Phipps, USA
1991
Summer Exhibition, Royal Academy, Londres, Royaume-Uni
Sculptor's Drawings, William Jackson Gallery, Londres, Royaume-Uni
1990
Contemporary British Sculptors, Studies on Paper, Connaught Brown, Londres, Royaume-Uni
Summer Exhibition, Royal Academy, Londres, Royaume-Uni
1989
Exposition de Sculpture Anglaise, Musée de Harve, France
1988
Venice Biennale, Venice, Italie
1987
British Art in the 20th Century, Royal Academy, Londres, Royaume-Uni
Kerfield Symposium, Allemagne
1986
Contemporary British Sculpture, Rotunda Gallery, Honk Kong, Chine
1985
Sculpture, Fondation Cartier, Jouy-en-Joasas, France
25 Years: Three Decades of Contemporary Art, Juda Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1984
Five Sculptors, Juda Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
Festival Sculpture, International Garden Festival, Liverpool, Royaume-Uni
1983
Sculptures by Six Artists, Nishimura Gallery, Tokyo, Japon
1982
British Sculpture in the 20th Century, Part 2, Whitechapel Art Gallery, Londres, Royaume-Uni
Aspects of British Art Today, British Council, a voyagé à: Tokyo Metropolitan Museum, Tochigi Prefectural Museum, National Museum of Modern Art Osaka, Fukuoka Art Museum, Hokkaido Museum of Modern Art, Sapporo, Japon
Milestones in Modern British Sculpture, Mappin Art Gallery, Sheffield, Royaume-Uni
1981
Summer Exhibition, Guildford House Gallery, Guildford, Royaume-Uni
Artists in Camden, Kenwood House, Londres, Royaume-Uni
1980
British Art 1940-80, Arts Council Collection, Hayward Gallery, Londres, Royaume-Uni
Growing Up With Art, Leicestershire Collection, Whitechapel Art Gallery, Londres, Royaume-Uni
1979
Bernard Jacobson Gallery, Londres, Royaume-Uni
Six Large Sculptures in the Museum Gardens, City Museum and Art Gallery, Portsmouth, Royaume-Uni
The British Art Show, Sheffield, Newcastle, Bristol, Royaume-Uni
Fine Art Treasures Exhibition, Somerset House, Londres, Royaume-Uni
1977
Silver Jubilee Exhibitions of Contemporary British Sculpture, Battersea Park, Londres, Royaume-Uni
Silver Jubilee Exhibition of Contemporary British Sculpture, Battersea Park, Londres, Royaume-Uni
Maquettes, Drawings and Related Material, Redfern Gallery, Londres, Royaume-Uni
Bienniale de Paris, une Anthologie: 1959-67, Paris, France
British Artists of the 60s, Tate Gallery, Londres, Royaume-Uni
Gallery Artists, Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
Modern British Sculpture, DLI Museum and Arts Centre, Durham, Royaume-Uni
The First Sculpture Park in the Royal Parks, Regents Park, Londres, Royaume-Uni
1976
Contemporary British Art, Galleries of the Cleveland Institute of Art, USA
Arte Inglese Oggi, Palazzo Reale, Milan, Italie
Faculty Exhibition, Chelsea School of Art, Londres, Royaume-Uni
1975
CAS Art Fair, Mall Galleries, Londres, Royaume-Uni
The Condition of Sculpture, Hayward gallery, Londres, Royaume-Uni
British Exhibition, Art 6 '75 , Basel, Schweizer Mustermesse, Bâle, Suisse
1973
Magic and Strong Medicine, Walker Art Gallery, Liverpool, Royaume-Uni
From Henry Moore to Gilbert and George - Modern British Art from the Tate Gallery, Palais des Beaux Arts, Bruxelles, Belgique
1972
British Sculpture '72 , Royal Academy, Londres, Royaume-Uni
1971
Summer Season, Rijksmuseum Kröller-Müller, Otterlo, Pays-Bas
British Painting and Sculpture 1960-70, National Gallery, Washington, USA
McAlpine Gift Exhibition, Tate Gallery, Londres, Royaume-Uni
1970
Some Recent Art in Britain, Leeds City Art Gallery, Royaume-Uni
British Sculpture Out of the Sixties, ICA, Londres, Royaume-Uni
La sculpture dans la Cité, Reims, France
Contemporary British Art, National Museum of Modern Art, Tokyo, Japon
1969
Arts '69 , Art Museum Ateneum, Helsinki, Finlande
Contemporary Art - Dialogue Between East and West, National Museum of Modern Art, Tokyo, Japon
The Constructive Heritage, Sonja Henie and Niels Onstad Foundation, Blommenholm, Norvège
Tenth Biennale for Sculpture, Middelheim, Antwerp, Belgique
Post 1945 Art, CALA Arts Centre Cambridge, Royaume-Uni
Socha Piestanskych Parkov 1969, Tchécoslovaquie
International Sculptors, Osaka, Royaume-Uni
1968
Leicestershire Educational Authority Collection, Part I, Leicestershire, Royaume-Uni
Interim Exhibition, Whitechapel Art Gallery, Londres, Royaume-Uni
Documenta IV, Kassel, Allemagne
Young British Generation, Academie der Küunste, Berlin, Allemagne
1967
Arts for the City, Institute of Contemporary Art, Philadelphie, USA
Monuments, Tombstones and Trophies, Museum of Contemporary Crafts, New York, USA
Pittsburgh International, Carnigie Institute, Pittsburgh, USA
Fifth Guggenheim International Exhibition, New York, USA
A Tribute to Robert Fraser, Robert Fraser Gallery, Londres, Royaume-Uni
Rowan Gallery, Londres, Royaume-Uni
1966
Primary Structures, Jewish Museum, New York, USA
Galleria Notizie, Turin, Italie
Galleria dell'Ariete, Milan, Italie
British Sculpture, Galerie Freidrich Dahlem, Munich, Allemagne
Sculpture in the Open Air, Battersea, Londres, Royaume-Uni
Sonsbeek '49, Arnhem, Pays-Bas
Chromatic Sculptures, Arts Council, Exposition itinérante
New Shapes of Colour, Stedlijk Museum, Amsterdam
Kunstverein Stuttgart & Kunsthalle Bern
Young British Sculptors, Kunsthalle Bern, Stedelijk Museum, Amsterdam & Kunstverein Düsseldorf
1965
English Eye, Marlborough-Gerson, New York, USA
The New Generation, Whitechapel Gallery, Londres, Royaume-Uni
London: The New Scene, Walker Art Center, Minneapolis et itinérante, USA
1964
New Realists, The Hague and Düsseldorf, Allemagne
Documenta III, Kassel, Allemagne
1963
Third International Biennale des Jeunes Artistes, Paris, France
1961
British Sculpture, Jewish Museum, New York, USA
British Sculpture, Museum and Bilbao, Espagne
Monographies
2017
Lemoine, Serge. Phillip King, Dans la couleur. Paris: Galerie Lelong, 2017
2016
Gautherot, Franck, Michel Gauthier and Clarrie Wallis. Phillip King. Dijon: Les presses du reel, 2016
2010
Phillip King. A survey through 50 years. London: Flowers Gallery, 2010
2008
Collings, Matthew. Phillip King: Living with Colour. London: Bernard Jacobson Gallery, 2008
1997
Murray, Peter ed. Phillip King. Florence: Electa, 1997
1996
Cork, Richard. Phillip King: Ceramic Vessels. Wakefield: Yorkshire Sculpture Park, 1996
1992
Hilton, Timothy ed. The Sculpture of Phillip King. Leeds: Henry Moore Foundation, 1992
De Circasia, Victor and John Edwards. Phillip King: The Artist In Conversation. Wakefield: Yorkshire Sculpture Park, 1992
1990
Berry, Harriet ed. Phillip King. London: Mayor Rowan Gallery, 1990
1981
Oxenaar, Rudolf, Robert Kudielka and Lynne Cooke. Phillip King. London: Arts Council of Great Britain, 1981
1976
Sculptures by Phillip King: an Arts Council exhibition. London: Arts Council of Great Britain, 1976
1974
Phillip King: Kröller-Müller National Museum, Otterlo, Netherlands, from April 7th until June 9th. Otterlo: Kröller-Müller Museum, 1974
Phillip King: Skulpturen 1969-1974. Bern: Kunsthalle Bern, 1974
1968
Robertson, Bryan. Phillip King: British Pavilion, XXXIV Venice Biennale, 1968. London: British Council, 1968
Publications & Catalogues (sélection)
2018
Douroux, Xavier ed. Observation: Le Consortium 1999-2017. Dijon: Les Presses du réel, 2018
2017
Cornish, Sam and Natalie Rudd eds. Kaleidoscope. Colour and sequence in 1960s British Art. London: Hayward Gallery, 2017
2015
No vacancies: Miyoko Ito, Phillip King, Robert Morris, Lisa Williamson. New York: Marianne Boesky Gallery, 2015
2011
Feldman, Anita and Malcolm Woodward. Henry Moore: Plasters. London: Royal Academy of Arts, 2011
James, N P ed. Interviews-artists: patterns of experience: recordings 1988-2011. London: CV Publications, 2011
Phillip King: A Survey through 50 Years, Flowers East, 2011, London
2006
Modern Art Now: from Conception to Consumption. London: Strawberry Art Press, 2006, p. 50
2004
Stephens, Chris. Art & the 60's: this was tomorrow. London: Tate Publishing, 2004
2003
Cork, Richard. Breaking down the barriers: art in the 1990s. New Haven: Yale University Press, 2003
2002
Beelden in Rotterdam; onder redactie van Jan Van Adrichem, Jelle Bouwhuis, Mariette Dölle. Rotterdam: Centrum Beeldende Kunst, 2002
2000
Elliott, Anna and Angela Dyer. Bronze: contemporary British sculpture, Holland Park. London: Royal Borough of Kensington and Chelsea Libraries and Arts Service, 2000
De Cirasia, Victor. Cordero, King, Venet in the same space: exposition. Torino: Ferrero editore/Museo dell’Automobile, 2000
1998
Mitchinson, David ed. Celebrating Moore: Works from the collection of the Henry Moore Foundation; edited by David Mitchinson. London: Lund Humphries, 1998
1997
Sculpture at Goodwood: British contemporary sculpture 97-98. Goodwood: Hat Hill Sculpture Foundation, 1997
1996
Un Siècle de Sculpture Anglaise. Paris: Galerie Nationale du Jeu de Paume
1992
Wegner, Nicholas ed. Interviews with the artists. London: CV Publications, 1992
1986
British Sculpture 1950-1965. London: New Art Centre, 1986
1976
English art today, 1960-76. New York: Rizzoli, 1976
1971
Ohff, Heinz. Galerie der Neuen Künste: Revolution ohne Programm. Gütersloh: Bertelsmann, 1971
1969
Philip King, Bridget Riley: Beelden, Schilderijen en tekeningen. Rotteredam: Museum Boijmans Van Beuningen, 1969
1968
Bridget Riley, Phillip King. Bochum: Städtische Kunstgalerie, Bochum/British Council, 1968
British artists: 6 painters, 6 sculptors. New York: Museum of Modern Art, 1968
Read, Herbert and Bryan Robertson. New British painting and sculpture: 1968-1969. London: Whitechapel Gallery, 1968
1967
Hering, Karl Heinz. Acht junge britische Bildhauer. Düsseldorf: Städtische Kunsthalle Düsseldorf, 1967
1966
Phillip King, William Tucker. Milano: Galleria dell'Ariete, 1966
1965
Dunlop, Ian and Bryan Robertson. The new generation, 1965. London: Whitechapel Gallery, 1965
ART ABSOLUMENT - Sculptures, structures et textures - 2016
ART ABSOLUMENT - Tom Laurent
20 septembre 2016
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