Claire Chesnier
Claire Chesnier
Les peintures à l’encre de Claire Chesnier parviennent à une puissance d’élévation vers l’atmosphérique, dans leur abstraction visible, dans leur charge pigmentaire et leur liquidité matériologique. Leur verticalité réglée sur les proportions du corps bascule paradoxalement vers l’horizontalité d’un tremolo, striure de dégradé chromatique qui traverse les peintures de part en part. Deux axes se surimposent – celui du corps et celui d’une étendue de paysage – qui rendent impossible la reconstitution des étapes de la peinture. Plus fibreuses, plus corporelles et organiques que les œuvres exposées en 2020 à la galerie ETC, les peintures récentes sont des aubes levées sur l’abstraction, des jours de lumière dont le spectre se déploie dans des gammes insaisissables. Pour chacun de ses tableaux, Claire Chesnier note dans un carnet à usage strictement personnel les valeurs colorées qui en constituent les strates. Ainsi, le dessin annoté qui correspond au tableau 010921 mentionne, de bas en haut du croquis de la peinture, les couleurs suivantes : "indigo, indigo sombre violacé, anthracite rouge, magenta Sienne sombre, terre de Sienne/bordeaux, ocre sombre, Sienne/ocre rouge, vieil or jaune, argenté/or, gris bleu, blanc rose violacé perlé, blanc grisé, bleu perle, jaune vert d’eau, bleu vert d’eau pâle, blanc cyan de perle". Plus de quinze couleurs, consignées dans une forme de synthèse qui jamais ne rend compte de la totalité, du glissement imperceptible des tons, du passage évanescent d’un blanc grisé vers un bleu perle. Et jamais cette liste, aussi précise soit-elle, ne pourra appréhender la puissance de captation que ces peintures possèdent sur la lumière ambiante. Il faut vivre avec un tel tableau pour en saisir la puissance de modulation, de l’aube au crépuscule, au gré des arythmies du temps qu’il fait et du temps qui passe.
Jean-Charles Vergne
Paysages inhabités
Tout ou presque a été dit sur le rapport intime mais ténu entre le paysage et l’abstraction, cette oscillation fragile entre une ressemblance résiduelle et des formes autonomes. L’histoire de l’art a connu les rideaux semi-transparents de Turner, ces trames ou ces voilages qui s'interposaient entre la représentation de la nature et le regard. Ces effets atmosphériques, rendus par des taches de couleurs contrastées et des lignes discontinues, sont comme une "abstraction météorologique", permettant un travail direct sur les effets chromatiques à une période qui n'admettait pas encore la disparition du sujet.
S’inscrivant dans cette « tradition », les Nymphéas de Monet sont une peinture sans point focal, sans bord ni cadre, inspirée toutefois par le jardin de Giverny. Mal accueillie, il fallut attendre les peintres américains d'après-guerre - et c’est tout sauf un hasard- pour trouver un hommage appuyé à l'aspect all over que l'on trouve dans cette dernière série.
Une exception méritoire, celle de l’intuition de Claudel qui décrit dès 1927 le cycle de Monet comme une forme d’abstraction poétique : « Monet a fini par s’adresser à l’élément lui-même, le plus docile, le plus pénétrable, l’eau, à la fois transparence, irisation et miroir...(il est) le peintre indirect de ce qu’on ne voit pas ». Curieusement, on trouve avec cette belle définition, deux traits caractéristiques de la peinture de Claire Chesnier : l’importance de l’eau qui entre dans la composition de ces œuvres faites à l’encre sur papier et la fascination, voire la quête perdue d’avance, pour ce qu’on peut nommer l’invisible.
Mais en réalité, face à cette peinture où la couleur s’émancipe de l’objet, c’est surtout à Rothko que l’on songe. Chesnier avoue volontiers son admiration pour ce pionnier de l’expressionnisme abstrait. Rothko, dont la couleur, appliquée généralement en glacis transparents, fait surgir des configurations rectangulaires, superposées symétriquement sur un fond quasi-monochrome. Comme pour lui, chez l’artiste française, les plages de couleur aux contours flous sont comme des nappes chromatiques d'une luminosité irradiante qui se perd dans l’espace. Ici, pas de détails subordonnés à un ensemble mais un pan de peinture, une matière colorante qui envahit la surface. Paysages sans limites, qui résistent à la possibilité d'être parcourus par un regard, plaines étendues à l'infini, qui restent inaccessibles au spectateur. Chaque œuvre traite à sa façon les problèmes de formes et de couleurs, le rapport entre l'opacité et la transparence, entre le couvert et le dévoilé, entre tonalités saturées ou matières veloutées. Aucune indication sur la genèse du tableau, aucune trace de pinceau, aucune touche gestuelle n'en signale le processus.
Le contraste est étonnant entre cette infinité de nuances qui glissent les unes sur les autres et la précision avec laquelle elles sont exécutées. Cette peinture méticuleuse, parfaitement contrôlée, invite le regard à « déchiffrer » les variations chromatiques, mais le tient à distance. A la différence de Rothko qui déclare créer un lieu dans lequel on peut pénétrer, l’œuvre de Chesnier, toute en retenue, se préserve, peut-on dire.
Au milieu de cette palette de couleurs, une ligne semble séparer, le haut – toujours plus clair - et le bas, toujours plus foncé - ciel et terre, peut-être -. Mais, cette ligne imaginaire, que certains appellent horizon, se modifie à mesure que l’on s’en approche. Le spectateur se perd dans cet espace qui fuit les repères fixes, dans ce champ d'incertitude, où l'autorité du regard cède la place au tâtonnement de l'œil.
André Breton écrit ainsi en 1941 au sujet d’Yves Tanguy : « L'apparition de Tanguy dans la lumière neptunienne de la voyance retend peu à peu le fil de l'horizon qui s'était brisé. Mais c'est avec lui un horizon nouveau, celui sur lequel va s'ordonner en profondeur le paysage non plus physique mais mental ». Est-ce ce paysage mental que vise Claire Chesnier ?
Itzhak Goldberg
Patience de Claire Chesnier Maylis de Kerangal
J’ai beau me déplacer latéralement devant ces encres, m’éloigner puis me retourner vers elles, je ne parviens pas à décider s’il s’agit là de monochromes qui nuancent un seul pigment ou de polychromes qui en diluent plusieurs, qui les embrasent et les disséminent, et cet indécidable agit tel un révélateur : il n’y a plus de teinte ici, plus de coloris, la définition d’une tonalité chromatique est dépassée, il n’y a plus que la couleur, c’est elle qui passe devant moi et que je rencontre, elle qui passe sur les grands papiers, glisse et transite, métamorphique sans être mutante, elle qui évolue. Je l’éprouve pleine et lente, expansive, et dans le même temps au bord de disparaître, déjà spectrale.
Ce qui se joue dans cet usage de la couleur, dans cette oscillation qui va de la densité pigmentaire à l’auréole du halo, induit de basculer dans une autre modalité du regard, autrement dit de consentir à la déprise, à la disparition des formes mais aussi d’acquiescer à l’indécidable, à l’indétermination, à la volatilité. J’ai l’intuition que la peinture se tient là, dans l’épaisseur radiante de cette ligne de suspension, sur ce bord poreux, sur cette lisière mobile, versatile, entre abstraction — je suis face à des mouvements, des forces, des élans, des flux, des présences — et figuration — je suis face à des paysages, des clartés, des ciels, des aubes, des feux, des crépuscules peut-être, je suis devant la rosée d’une prairie d’hiver, une buée de whisky, une marine du soir, un ciel brouillé, un amour fantôme. Je me tiens devant l’absence, devant ce qui est en train d’advenir et que je ne sais pas. Ce que devient en nous ce qui a disparu. La disparition.
Claire Chesnier se tient dans la distance, elle observe l’écart, sa parole joue dans le silence, nette, temporisée, elle est en cela une réplique de sa peinture qui, elle, joue dans le blanc de la feuille, fraye sans forcer, convole avec le papier dans la strie d’un sillage, la sinuosité d’un flux, le grain d’une vaporisation.
Nous regardons, et c’est exactement comme parler ensemble, prendre langue : nos yeux sont nos bouches, nos déplacements une sorte de phrase, et bientôt nous ne faisons rien d’autre que prendre notre temps — ce temps de la peinture qui est le temps du regard. [...]
À quel moment ai-je capté ce mot de « patience » ? Je commençais à piétiner et les peintures vibraient autour de nous, faseyant dans une instabilité chromatique, elles étaient presque mêmes, quasi pareilles, de ce format vertical à la mesure du corps, ou plutôt à la mesure de celui de l’artiste, ainsi qu’elle l’écrit dans Fragments d’une déposition1 : « Ma stature, mon épaulement, l'amplitude et la largesse de mes mouvements de bras sont aux mesures du papier. Je l'ai taillé à ma mesure — à mesure de femme. Aussi l'horizon du cadre se dessine-t-il dans l'extension comprise, à mon échelle (...) » Des encres qui subitement m’ont parue la contenir tout entière, recouvrer leur nature de portraits — des autoportraits.
J’ai entendu patience par ce mouvement toujours recommencé qui revenait vers la feuille, cette inclinaison du buste, cette tension de la nuque, cette extension du bras, ce lâché du poignet. Une tension souterraine qui compose avec le corps, avec la douleur, avec la jouissance aussi. Qui répète, recommence, revient encore, travaille à écoper le sens, à l’amincir, à distiller son grain le plus chétif et le plus insignifiant, qui œuvre à l’abolition de tout motif, et jusqu’à toute intentionnalité de la peinture. Cet entêtement dans la peinture. La patience comme insistance, comme résistance. La patience mutique et rebelle.
Maintenant que j’y pense, j’ai sans doute perçu ce mot par celui de confiance apparu dans la foulée. Se confier à la peinture, se fier à elle, entièrement, l’accueillir sans réserve ; se délester de la maîtrise et raviver l’instinct |...] Et sans doute l’ai-je encore discerné, ce mot, par celui d’alliance qui me venait encore. La patience telle une alliance avec la durée, telle une endurance. Une disposition à se fondre dans le cours du vivant, à pactiser avec le temps, à désirer ce qui vient — amor fati. Celle qui traverse les paysages, respire, va loin.
Les feuilles étaient suspendues, le sens suspendu, le langage suspendu, le temps suspendu, et la ville pulsait autour de nous tandis que je découvrais cette activation de l’abandon — ce mouvement impossible qui avait lieu ici. Une peinture de patience.
1- Claire Chesnier, Fragments d’une déposition (à paraître).
Extrait du texte de Maylis de Kerangal paru dans Claire Chesnier, JBE Books, décembre 2024. Coédition galerie Ceysson & Bénétière, galerie THE PILL, Fonds de dotation Pascaline Mulliez, L’ahah, CCC-OD, avec le soutien de l’ADAGP pour l’aide à la monographie.
Claire Chesnier, Paris
05 décembre 2024 - 25 janvier 2025
Claire Chesnier, Lyon
26 octobre - 02 décembre 2023
Expositions de groupe à la galerie
Format paysage, Lyon
30 janvier - 22 mars 2025
Collective, Paris
27 juin - 13 juillet 2024
Exposition personnelles (sélection)
2025
Une éclaircie à la verticale, commissariat : Isabelle Reiher, Marine Rochard, CCC-OD, Tours, France
Claire Chesnier, Galerie The Pill, Istanbul, Turquie
2024
Un rose, une rosée, un couchant, texte : Maylis de Kerangal, Galerie Ceysson & Bénétière Paris, France
2023
Rayer le jour, le soir étain, texte : Itzhak Goldberg, Galerie Ceysson & Bénétière, Lyon, France
Les Jours, commissariat : Philippe Piguet, Chapelle de la Visitation, Centre d’Art de Thonon-les-Bains, France
2022
Mudhoney, Claire Chesnier - Denis Laget, commissariat : Jean-Charles Vergne, Galerie ETC, Paris, France
2021
Par espacements et par apparitions, texte de Pierre Wat, l’Ahah, Paris, France
2020
Le ciel aussi est un fracas, commissariat : Karim Ghaddab, Galerie ETC, Paris, France
2019
L’Art dans les chapelles, commissariat : Eric Suchère, Chapelle Trinité Castennec Bieuzy, France
Une réserve de nuit, Claire Chesnier - Estèla Alliaud, commissariat : John Cornu, Galerie Art&Essai, Rennes, France
2018
Under B shall come Butterfly powder, Galerie Maior, Palma de Mallorca, Espagne
Fragments d’une déposition, Espace Commines Paris, France
2016
Résonances, Galerie du jour agnès b., Paris, France
2014
L’aire des aurores, commissariat : Léa Bismuth, le Patio, Paris, France
2013
Résonance, Yishu 8 Maison des Arts, Pékin, Chine
Docks Art Fair, c/o Galerie Leonardo Agosti, Lyon, France
2012
Fragments d’une déposition, Galerie du jour agnès b., Paris, France Fragments d’une déposition, Galerie agnès b., Marseille, France Parcours Saint-Germain, agnès b., Paris, France
Re-veiling, T-Gallery, Bratislava, Slovaquie
Expositions collectives (sélection)
2025
Dans le flou, une autre vision de l'art de 1945 à nos jours, commissariat : Claire Bernardi, Emilia Philippot Musée de l’Orangerie, Paris, France, exposition itinérante : CaixaForum, Madrid, Espagne, et CaixaForum, Barcelone, Espagne
Format paysage, commissariat : Anne favier, Galerie Ceysson & Bénétière, Lyon, France
Collective, Galerie The Pill, Paris, France
Bibliographie
2025
Fragments, dir. Camille Saint-Jacques, Éric Suchère, « Brisées » par Claire Chesnier, Coll. Beautés, Ed. L’Atelier contemporain, Strasbourg, France
Sam Francis, dir. Pierre Wat, « La limite du ciel » par Claire Chesnier, Coll. Transatlantique, ER Publishing, Paris, France
Some of Us, dir. Marianne Derrien, Jérôme Cotinet-Alphaize, Ed. Manuella, Paris, France
L’Horizon d’un instant, Pierre Cendors, Claire Chesnier, Ed. L’Atelier contemporain, Strasbourg, FranceBeautés, textes : Jean-Charles Vergne, Ed. FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand, FranceBeautés, dir. Camille Saint-Jacques, Éric Suchère, « Beautés » par Claire Chesnier, Coll. Beautés, Ed. L’Atelier contemporain & FRAC Auvergne, Strasbourg, France
Claire Chesnier - Les Jours, Semaine 03.23, dir. Philippe Piguet, chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains
Art & Essai, 2014-2020, dir. John Cornu, Ed. Art & Essai - Université Rennes 2 & cultureclub-studio, Rennes, FranceIllustrations de « Récit », de Pierre Cendors, Éd. L’Atelier contemporain, Strasbourg
Mudhoney, Claire Chesnier - Denis Laget, textes Jean-Charles Vergne, Galerie ETC, Paris, France
Les 30 ans de l’Art dans les chapelles, dir. Eric Suchère, « L’épaisseur d’un reflet » par Claire Chesnier
Inspiré.e.s, textes : Lucile Hitier et Sarah Caillet, Centre d’art l’ArTsenal, Dreux, France
Claire Chesnier, Le ciel aussi est un fracas, texte Karim Ghaddab, Ed. Galerie ETC, Paris, France
5/5, Estèla Alliaud, Claire Chesnier, dir. John Cornu, Éd. Art&Essai - Université Rennes 2 & cultureclub-studio, Rennes, France
L’Art dans les chapelles, dir. Eric Suchère, « Le vent continuellement domine les yeux », par Claire Chesnier
La Besogne des images, dir. Léa Bismuth, Mathilde Girard, Éd. Filigranes, Paris, France
Un lieu, loin, ici, Antoine Emaz, Claire Chesnier, dir. Armand Dupuy, Jeremy Liron, Coll. Livres d’artistes, Éd. Centrifuges, Saint-Jean La Buissière, France
Peindre dit-elle - chapitre 2, dir. Julie Crenn, Annabelle Ténèze, Amélie Lavin, Musée des Beaux Arts de Dole, France
Presse
2023
L’Oeil, mars, 50 artistes de la nouvelle scène française, Claire Chesnier par Anne-Cécile Sanchez
France 3 TV, reportage 26 mai Mirages, Galerie Claire Gastaud, Clermont-Ferrand
ZAP, juillet août, interview portrait
The Art Newspaper, mai, L’objet de …, « Arnaud Laporte choisit 130221/140221 de Claire Chesnier » par Arnaud Laporte
Art Press n°497, mars, « Claire Chesnier/Denis Laget - mudhoney » , par Julie Chaizemartin
Beaux-Arts Magazine, janvier 2022, Grand format, « Claire Chesnier : traverser la couleur », par Maïlys Celeux-Lanval
L’Oeil, janvier, « Claire Chesnier, Denis Laget - en galerie » par Vincent Delaury
Télérama, 14 février, « Peinture : les 8 expositions à ne pas rater à Paris », Expo TTT, par Laurent Boudier
Revue Transfuge, janvier, « L’équilibre de la boue », par Aude de Bourbon Parme
2021
France Culture, Affaires culturelles, 10 novembre, « Claire Chesnier », entretien avec Arnaud Laporte
« Une présence autre », texte de l’exposition Par espacements et par apparitions, L’Ahah, Paris, par Pierre Wat
Mediapart, décembre, « Claire Chesnier, la peinture révélée » par Guillaume Lasserre
Art Press, n°485 février, Dossier « La Dé-Définition de l’abstraction », « Dialogue avec Claire Colin-Collin »
Art Press n°484 janvier, « The Painting People - Atelier Michael Woolworth Paris », par Erik Verhagen, « A l’atelier #7 : avec la peintre Claire Chesnier », entretien avec Julie Chaizemartin, Les Apparences, épisode 19, « Claire Chesnier », disponible sur YouTube, entretien avec Thomas Levy-Lasne
Arts Hebdo Medias, octobre, « Claire Chesnier, Par espacements et par apparitions » par Vanessa Humphries
Paris Capitale, octobre, « Claire Chesnier, L’Ahah #Griset » par Anne Kerner
Slash, novembre, « Claire Chesnier, L’Ahah Griset, Paris » par Guillaume Benoit
Paris Update, novembre, « Art Angels » par Heidi Ellison
Les Pas perdus, « L’espace de la chute (Claire Chesnier, encore) » par Jeremy Liron
2023 Les Apparences, sur invitation de Thomas Lévy-Lasne, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, France, Entretien avec Philippe Piguet, exposition Les Jours, Chapelle de la Visitation, Thonon-les-bains
2021
Discussion avec Maylis de Kerangal, L’Ahah, Cité Griset, Paris
A quoi tient la beauté des étreintes, table ronde avec Zrinka Stahuljak, Gaspar Claus, Jean-Charles Vergne, L’Ahah, Paris
Table ronde Art Press, La Dé-Définition de l’abstraction, avec Romain Mathieu, Karim Ghaddab, Claire Colin-Collin, L’Ahah, Paris
Conférence Art Press, L’abstraction, avec Romain Mathieu, Karim Ghaddab, Claire Colin-Collin, ESAD, Saint-Etienne
Entretien avec Claire Colin-Collin sur l’abstraction, autour du dossier d’Art Press (n°485), L’Ahah, Cité Griset, Paris
2020
L’oeuvre en question, entretien avec Vincent Dulom, disponible sur YouTube, L’Ahah, Cité Griset, Paris
2019
Vitalité de la peinture, sur Invitation de Thomas Lévy-Lasne, Villa Médicis, Rome
La peinture abstraite, sur invitation d’Isabelle de Maison Rouge, les Dits de l’Art, Cabinet Danton, Paris
2018
Présentation du n° 23 de Recherches en esthétique, Entretien avec Mathieu François du Bertrand, L’Harmattan, Paris
Conférence sur invitation d’Isabelle de Maison Rouge, les Dits de l’Art, Cinéma l’Arlequin, Paris
2017
Conférence sur invitation de John Cornu pour l’Université Rennes 2, FRAC Bretagne, Rennes
2016
Peindre n’est (ce) pas teindre? Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Musée de la toile de Jouy, Jouy-en-Josas
2013
Rencontre des acteurs du marché de l’art : l’artiste, l’oeuvre et les autres, organisée par Le Syndicat National des Maisons de Ventes Volontaires (SYMEV) et l’association Jeune Création, Mairie du 11ème, Paris
2012
La peinture abstraite aujourd’hui, avec Pierre Wat et Emmanuel Van der Meulen, Galerie du jour agnès b., Paris
2010
Apparition Disparition, sur invitation de Vincent Dulom, La Fabrique, Université Toulouse II Le Mirail, Toulouse