Philippe Favier
Philippe Favier
Dès ses débuts il a utilisé des techniques et des formats inhabituels. Ses premiers travaux, de très petit format, démontraient l'acuité et l'ironie de son regard : invention de lieux, pays et continents imaginaires, cités idéales, îlots bleutés dont l'artiste se faisait le cartographe imaginaire et méticuleux. Puis ses formats se sont agrandis et arrondis, la peinture sur verre restant une constante de son travail, notamment dans les oeuvres qu'il réalise à partir de 1988 pour les espaces publics.
de voir."
Philippe Favier est un expérimenteur passionné et obstiné de la peinture, ses oeuvres dévoilent un univers singulier qui lui est propre. La permanence dʼun parti pris initial construit sur le fragile et le presque rien, la modestie de lʼobjet artistique, lʼacuité du trait ou la finesse du pinceau qui installent des figures minuscules sur un espace vacant ou démesuré, sʼaccompagne de lʼexploration innovante de matériaux et de techniques qui renvoit aux questions fondamentales de la Peinture et de son histoire tout en renouvelant les pratiques. Quand il convoque lʼHistoire de lʼart, cʼest sans gravité ni nostalgie quʼil fait allusion à lʼart des musées. Picorant une pléthore de références, il introduit une distance au chef dʼoeuvre qui lui permet de traiter de la seule peinture : «Simone Martini, Noir». Ses sujets sont savants ou très banals - «Champs de choux-fleurs à Chambourcy» - tendres ou mordants, parfois sarcastiques - «Comment jʼai tué Kissinger» Lʼapproche des thèmes les plus graves - guerres, sexualité … squelettes et Vanités - devient ludique grâce au mélange des situations et des figures, à la prolifération de détails de toutes sortes. Les titres des séries, parfois des mots ou des signes dispersés parmi les dessins, glissent la part dʼironie et de dérision que lʼartiste distille dans le charme faussement innocent dʼun foisonnement dʼanecdotes dont le sujet nʼest rien dʼautre que les rapports quʼentretiennent entre-eux la mort et le corps. On croit le peintre narratif, mais les récits quʼil suggère sont des énigmes dont il retient le secret. Minutieusement et dans le même temps quʼil peint ces saynètes sur lʼenvers de tessons de verre, ou quʼil dessine au stylo bille sur de petites feuilles distribuées en constellation sur le mur, il pratique la gravure. Dans lʼhumble fer blanc de boîtes de sardines, la pointe creuse des saynètes tendres ou érotiques - «Capitaine coucou» - ou renoue avec la pratique du « cadavre exquis » surréaliste dans la série des cartes de visite Abracadavra. La miniaturisation de lʼobjet/tableau, lʼhumble format et lʼaccrochage éclaté, induisent un rapport entre lʼoeuvre et le regardeur dans lequel la distance compte autant que ce que lʼon voit. De près, de loin. Lʼespace poétique de Philippe Favier se situe entre lʼinfiniment petit et lʼinfi niment grand. Lʼunivers microscopique de ces modestes oeuvres est-il le point de départ de lʼespace cosmique à la dimension des planètes de la série des peintures à lʼémail à froid sur verre beaucoup plus grandes - « Monsieur Vous Trouverez mon Jardinier sur une Nouvelle Planche» . Le titre (M comme Mercure, V comme Vénus, T comme Terre …) évoque sans le signaler un univers à la dimension des planètes et permet à lʼartiste dʼajouter à lʼambiguïté de lʼimage celle des mots pour nous inviter à regarder ce que lʼon ne voit pas. « Seul le Petit Prince lui-même le pourrait certainement… Depuis sa planète, il voit tout. Question de distance seulement. Il faut être infiniment loin pour être si près du monde. Et Philippe Favier est si loin du monde, là-haut dans son atelier de Saint- Etienne, quʼil voit infiniment grand, et depuis toujours son travail est démesuré.»
Catherine Flohic in « Philippe Favier » Ninety n°4
Vous venez d’avoir une très importante exposition au musée de Valence, dans la Drôme, où vous avez exposé plus de mille œuvres que vous avez glissées parmi les collections du musée. Quel regard avez-vous porté sur environ quarante années de carrière ?
Une exposition comme celle-ci provoque au moins deux réactions. La première, un peu désagréable, oblige à prendre la mesure du temps et rappelle que ce temps qui semblait long est passé bien vite.
Cette échelle du temps qu’offre ce type de présentation, pour le moins copieuse, est très troublante, d’autant que la plupart des œuvres témoignent d’une plus grande fraicheur que celui qui les a réalisées (rire).
La seconde réaction, plus réconfortante, permet de constater très concrètement le renouvellement constant. Systématiquement, les séries s’arrêtent d’elles-mêmes sans doute parce que je m’enquiquine et que surtout je ne me surprends plus. J’ai en permanence besoin de retrouver le goût de la découverte et de la liberté.
Comment pourriez-vous définir cette liberté ?
Il me semble qu’elle est l’activité fondamentale de ma vie. Tant que j’aurai cette façon gourmande de vivre, j’aurai envie de transcrire cette énergie en traces. Créer me permet de vérifier que je suis vivant, que je suis libre, que je respire. C’est un mélange de sensations qu’il m’est difficile d’intellectualiser mais qui me donne la possibilité d’imaginer pouvoir tout faire, ne perdant pas de vue pour autant que dans tous les cas, ce n’est pas ce que l’on fait qui détermine ce que la chose sera.
Il y a une idée qui m’exaspère de plus en plus en art, c’est celle de la sincérité. Je crois que ce qui caractérise celui qui crée, c’est la nécessité. C’est celle-ci qui me permet de ne pas trop réfléchir en travaillant, sinon j’essouffle les idées, je les étiole. L’enjeu est de ne pas se perdre dans un recule trop intellectuel pour garder cette énergie. Ma créativité se nourrit du désir de me surprendre. Si l’on calcule trop, on se surprend trop peu !
Lorsqu’on regarde votre œuvre dans son ensemble, on s’aperçoit qu’elle est fondée sur plusieurs constantes et notamment la présence récurrente de boîtes.
Oui, surtout si l’on regarde les cinq dernières années, même si cela est moins évident sur la totalité de mon travail depuis 40 ans, le « contenant » a toujours eu une grande importance. J’ai mis des années à faire oublier mes collages, puis mes verres, puis mes conserves etc... Maintenant, lorsque l’on me dit que je fais des boites, j’ai comme toujours envie de répondre que je fais aussi autre chose. Sans doute est-ce mon côté facétieux. Aujourd’hui, j’ai un peu l’impression d’avoir fait le tour de ces recherches, même si récemment j’ai découvert trois petites vitrines qui vont certainement me taquiner très vite. De toute façon, je n’ai pas fini de jouer avec cette subtile frontière entre art et artisanat, sachant qu’il faut se méfier du temps qu’on passe à fabriquer, qui est toujours au détriment du temps qu’on passe à se surprendre.
De la même manière, les lettres et les chiffres reviennent de façon récurrente dans la plupart de vos œuvres.
C’est mon encyclopédie buissonnière... C’est la définition noble d’une facilité : je suis un modeste dessinateur et je trouve qu’il manque toujours quelque chose dans mes dessins.
Les lettres et les chiffres me permettent d’équilibrer les espaces. Ils viennent comme des ponctuations. J’aime beaucoup le poète argentin Antonio Porchia et je cite souvent ses aphorismes. J’ai en tête en permanence, comme une scansion, celui où il dit qu’il porte un 0 en guise de lanterne. De tous les chiffres, celui qui revient le plus dans mon travail est sans doute ce zéro qui est aussi la lettre O.
Je prends souvent comme référence les planches de dessins que je trouve dans les encyclopédies et les dictionnaires dont je me nourris depuis que j’ai 14 ans. Elles se présentent toujours avec un ensemble de lettres et de chiffres qui correspondent à un corpus ou un codex. Pour moi, un ouvrage intelligent ou une image intelligible, doit être annotée, complétée par des inscriptions supplémentaires. Lorsqu’on ajoute des chiffres ou des lettres à un dessin, il peut devenir un plan, une maquette ou les prémisses d’autre chose. À partir du moment où il est annoté, il n’est plus uniquement un dessin. Il me semble qu’il rejoint des magies et des mystères que j’imagine ludiques.
Un autre point est commun à vos séries d’œuvres : elles naissent toutes ou presque de vos cueillettes. C’est à dire des objets que vous allez chiner aux puces ou dans les brocantes en espérant leurs redonner vie un jour.
Cela me permet de sortir de chez moi, ça m’aère (rire). Il est important de préciser que c’est la cueillette qui m’intéresse et non pas la recherche. Lorsqu’on recherche il y a préméditation et on risque gros ! Je ne suis en rien un collectionneur ou un accumulateur compulsif et je me compare plus à un cueilleur de champignons qui ne sais pas à l’avance ce qu’il trouvera. J’aime l’idée que je risque de découvrir quelque chose sans savoir quoi. C’est une des raisons pour laquelle je ne vais pas chiner sur internet ou en quelques clics on trouve tout ce que l’on veut. Lorsque par malheur je fais les brocantes avec des amis (le cueilleur est solitaire) ils sont souvent surpris par mes achats et je dois avouer que parfois moi aussi. Je n’arrive pas à définir précisément la potentialité d’un objet, mais à partir du moment où je l’ai repéré, il y a une parcelle de mon cerveau qui me dit qu’il y a là certainement matière à en faire quelque chose. Il faut un concours de circonstance, que j’espère ne jamais pouvoir maitriser. J’espère simplement que cela donnera quelque chose un jour. Les Carbones, par exemple, qui ont donné lieu à une importante série en 2020 étaient dans mes tiroirs depuis 25 ans. J’ai la chance d’avoir de la place et de pouvoir conserver mes trouvailles longtemps.
À une époque, vous aviez tendance à privilégier les petites œuvres. Vous m’aviez dit un jour « je ne fais pas petit, je fais loin » il semble que ce point de vue se soit modifié depuis quelques années ?
L’exposition que nous avons faite avec Thierry Raspail à Valence, avec une telle quantité d’œuvres sur un tel volume d’espace permet de montrer, si c’était nécessaire, que les certitudes d’une époque sont malmenées par le temps qui passe. Je ne rejette pas du tout cette formule que j’aime beaucoup et qui correspondait alors à mon travail.
Il y en a d’ailleurs une autre que j’adore : « on a été enfant trop tôt ». Il va falloir que j’en trouve une nouvelle car effectivement, j’ai un peu changé de registre. Les gens d’ailleurs me questionnent moins sur la dimension de mon travail, ce qui est une forme de réussite. Ceux qui m’interrogent encore sur la petitesse, sont souvent des gens qui n’ont pas vu mon travail depuis 20 ans, ils n’ont pas grandi avec moi. Je pourrais leurs dire aujourd’hui « je ne fais plus petit mais vous, vous êtes restez loin »
Même s’il est intrigant d’être repéré sur une caractéristique discutable, c’est déjà bien d’être repéré, d’autant que j’essaierai toujours de contredire ces raccourcis.
Qu’est-ce qui vous a conduit pendant et depuis l’exposition de Valence à réaliser de nouvelles séries très différentes les unes des autres ?
Depuis quelques années, je n’écoute que mon imaginaire dans une sorte de pulsion onirique. Il me permet de me sentir en totale liberté créative aussi bien intellectuellement que physiquement. Quoi qu’il en soit, si j’ai bien fait, ça se verra et si j’ai mal fait ça se verra aussi !
Quelles que soient les circonstances, expositions ou voyages, je ne cesse de travailler. Si une exposition comme celle de Valence me booste et m’ouvre de nouveaux champs, elle ne change pas mon rythme. De toute façon, je voulais être chanteur de rock et me jeter dans la foule ! J’attends une rétrospective en étage pour tenter ma chance avec le public de l’art.
Plus sérieusement, depuis Valence, je ne me suis pas dit je vais faire ça, ça ou ça... je fais, je fais, je fais. J’essaie d’être le plus disponible au hasard que ma fréquentation des puces régénère. Jouer avec le hasard procure une sensation de puissance inouïe. Depuis quelques temps, ce qui ravirait mon père, je me compare à un cuisinier. Je crée en fonction des choses qui me tombent sous la main. Je travaille à même le produit et au final, ce qui fait la qualité, ce n’est pas temps la fraicheur du produit que celle du cuisinier !
Comment travaillez-vous ?
Je crains que cela ne relève de malaise ou de névrose mais je travaille tout le temps et dois travailler tout le temps. C’est en travaillant que je me sens le plus vivant. Quand je suis dans mon atelier, je suis dans une boucle autarcique et autonome. Mon sens critique ne se développe pas au moment où les œuvres se font, comme si j’avais un clapet dans le cerveau qui se referme et qui interdit tout jugement hâtif. Même si créer c’est prendre des décisions en permanence, le temps de la réflexion est un autre temps. Je souffre et suis vite malheureux si je ne crée pas. Il faut qu’à huit heures au plus tard et surtout le lundi matin, je sois à l’atelier sinon je me transforme en citrouille. J’ai choisi ce métier qui n’en est pas un pour estomper les samedis, dimanches et jours fériés. Malheureusement ou heureusement, le dimanche est le jour des vides grenier et ce jour-là, je ne rejoins l’atelier que dans l’après-midi. Pour connaître mon rythme, il suffit de suivre mon chien. Il file vers l’atelier dès 8 heure, s’endort et se réveille à 12H05, après 4 heures nous sommes un peu épuisés. On se dirige vers la cuisine, ensuite il fait la sieste et je le suis et nous réattaquons (surtout moi) jusqu’au soir. C’est surtout dans l’innocence et la fraicheur de la matinée que je travaille le mieux et que j’ai produit mes travaux les plus créatifs.
Justement, d’où viennent la formidable créativité, le renouvellement constant, la diversité permanente qui animent votre œuvre depuis vos débuts ?
Je suis obsédé par le fait qu’il faut énormément de temps pour créer et comme je cherche beaucoup, je dois produire beaucoup pour réussir un peu. On connaît tous des artistes qui ne peignent que douze tableaux par an pensant qu’ainsi, ils réaliseront douze chefs d’œuvres. C’est un peu le syndrome Vermeer. Moi, j’ai opté pour le syndrome Picasso, ça laisse plus de chance. En outre, je jette très peu, je réutilise ou détourne. Si l’on faisait l’historique de certaines de mes boites, on s’apercevrait que parfois il y a eu 4 ou 5 boites différentes dedans. Il en est de même avec les peintures sur verre qui peuvent s’effacer en un coup de lame de rasoir... Je privilégie des techniques qui permettent le pentimento permanent.
Si dans un diner quelqu’un qui n’a jamais vu votre travail, vous demande ce que vous faîtes, que lui répondez-vous ?
Je ne me présenterais pas comme un peintre, j’ai trop de respect pour la peinture, mais surtout elle ne correspond pas à mon propos. Je suis de toute façon plus un dessinateur qu’un peintre. Quoiqu’il en soit, je dirais que j’essaie de créer de tout mon être pour vérifier que je suis vivant, si c’est possible.
Propos recueillis par Henri-François Debailleux
Philippe Favier, Paris
05 septembre - 05 octobre 2024
Philippe Favier , Saint-Etienne
01 juin - 13 juillet 2023
Philippe Favier , Wandhaff
02 octobre - 20 novembre 2021
Expositions de groupe à la galerie
Guerre(s), Paris
18 décembre 2019 - 01 février 2020
2023
Swash Zone, Ceysson & Bénétière, Saint-Étienne, France
2022
Pélagie Rosier, commissariat Bernard Collet, La Halles des Bouchers, Vienne, France
2021
Leurres d’été, Galerie Ceysson Bénétière, Luxembourg
Carbones, Galerie Wilde, Genève, Suisse
Discographie, Musée de Rouen, France
2020
All-Over, Musée de Valence, France
2019
Carbones, Drawing Now, Galerie Bernard Chaveau, Paris, France
Aquarelle de guerre, Maison des Arts de Bages, France
Philippe Favier, Galeristes, Carreau du Temple, galerie 8+4, Paris, France
2018
Chine.s, Centre d’Art de Campredon, L’Isle sur la Sorgue, France
2017
L’œuvre au noir, Prieuré de Saint Cosme (demeure de Ronsard), Tours, France
2016
Ococo, Galerie Bärtschi, Genève, Suisse
2015
A.C.Nez, Le paradoxe du bouffon, Maison D’Erasme, Anderlecht, Belgique
Abracadavra, Le Salon d’Art, Bruxelles, Belgique
Hardingia Favieri, Drawing Now, Paris, France
2014
Proprium de tempore, Couvent de la Tourette, Eveux, France
Prévert polymorphe, Centre d’art Villéglé Saint-Gratien, France
2013
N&IR, Maison européenne de la photographie, M.E.P. Paris, France
2012
Corpuscules, Musée Granet, Aix-en-Provence, France
Les murmures ont des oreilles, Musée de Chambéry, Chambéry, France
3-35-40 Gloria Dei, Galerie Guy Bärtschi, Genève, Suisse
2011
L'antiphonarium de Sottet, Chapelle Sainte Marie, GAC Annonay, France
Loin de Luçon, Musée de Beauvais, Beauvais, France
L'antiphonarium de Sottet, Cathédrale de Brou, Bourg-en-Bresse, France
2010
Changement d’échelles, Galerie Guy Bärtschi, Genève, Suisse
Suite 668, Villa Delaporte, Casablanca, Maroc
2009
Papeteries, Galerie contemporaine, Musée d'Art contemporain, Nice, France
Vieni, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, France
2008
Livret à rayons X, Fondation pour l'art contemporain, Toulouse, France
Philippe Favier, Galerie Sollertis, Toulouse, France
2007
Vous n’êtes pas d’ici, Galerie Guy Bärtschi, Genève, Suisse
2006
La vie de château, Château de Villeneuve, Vence, France
Lucky One, Galerie Pascal Retelet, Bruxelles, Belgique
Œuvres sur papiers, Musée de Grenoble, France
2005
Géographie à l'usage des gauchers - Part 2, Musée d'Art Contemporain de Lyon, France
Perpétuel, Galerie IUFM Confluence(s), Lyon, France
2004
Céréboscopies, Galerie Guy Bärtschi, Genève, Suisse
D22, Galerie Guy Bärtschi, Genève, Suisse
D22, One Man Show - FIAC, Galerie Guy Bärtschi, Paris, France
Géographie à l'usage des gauchers - Part 1, Musée d'Art Contemporain de Lyon, France
2003
La malle de Bussy d’Amboise, Musée Paul Dini, Villefranche-sur-Saône, France
2002
Philippe Favier, Galerie Forsblöm, Helsinki, Finlande
2001
Abracadavra, A.F.A.A., New York, États-Unis
Comment j'ai tué Kissinger, Galerie Guy Bärtschi, Genève, Suisse
Vieni-vieni & Épis d'altesse, FIAC, Galerie Guy Bärtschi, Paris, France
2000
Dès l’équilibre, Bibliothèque Nationale de France, Paris, France
1999
Galerie E. Aulner, Luxembourg
Galerie 1991, Lisbonne, Portugal
Hecto-verso, (L’assassinat de Lucette), FIAC, Galeries Bärtschi & Lambert, Paris, France
P. Favier, Carré d'art, Nîmes, France
Une ombre au tableau, Galerie Blum Helman, New York, États-Unis
1998
Abracadavra 1, Item, Paris, France
Abracadavra 2, Idem, Paris, France
Une ombre au tableau oui/non, Galerie Guy Bärtschi, Genève, Suisse
1997
Suite 668, Galerie Blum Helman, New York, États-Unis
Rien, Galerie Punto, Valence, Espagne
Suite 668, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
1996
Philippe Favier, Musée d'Art moderne de Saint-Étienne, France
Philippe Favier, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris, France
Galerie La Hune Brenner, Paris, France
Galerie Frédéric Storme, Lille, France
L'archipel des pacotilles, Galerie 1991, Lisbonne, Portugal
1995
Philippe Favier, Musée d'Art et d'Histoire, Genève, Suisse
Les micro-climats, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
Les micro-climats, Espace des Arts, Chalon-sur-Saône, France
1994
Black Spirit, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
Hooloomooloo, Galerie La Hune Brenner, Paris, France
Lady Betty, Centre d'Art Contemporain de Saint-Priest, France
Précis d'égratignures, Musée-Château, Annecy, France
1993
Pentimento, Galerie Saint-Séverin, Paris, France
Galerie Patrick Roy, Lausanne, Suisse
Art & Public, Salon international du livre et de la presse, Genève, Suisse
L'archipel des pacotilles, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
1992
Galerie Blum-Helman, New York, États-Unis
Galerie Patrick Roy, Lausanne, Suisse
FIAC, Galerie Pierre Huber, Paris, France
Église des Jacobins, Agen, France
Dans le fond la fourme, Art & Public chez Artemis, Genève, Suisse
L'archipel des pacotilles, Musée d'Art Moderne, Ankara, Turquie
Les ambassades verticales, Groupe Art Contemporain, Annonay, France
Les ambassades verticales, SAGA 92, Galerie La Hune Brenner, Paris, France
Les murmures ont des oreilles, Galerie La Hune Brenner, Paris, France
1991
Musée des Beaux-Arts, Mulhouse, France
Musée de Toulouse, Toulouse, France
Dans le fond la fourme, Biennale de Lyon, Halle Tony Garnier, Lyon, France
Gravures 1981-1990, Artothèque Antonin Artaud, Marseille, France
Monsieur vous trouverez mon jardinier sur une nouvelle planche, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
1990
Galerie Pierre Huber, Genève, Suisse
Galerie La Hune Brenner, Paris, France
Musée des Beaux-Arts, Agen, France
Musée de la Cohue, Vannes, France
Nouveau Théâtre d'Angers, France
Galerie Axe Actuel, Toulouse, France
Gravures 1981-1990, Musée du Dessin et de l'Estampe Originale, Gravelines, France
Œuvres récentes, Musée des Beaux-Arts, Carcassonne, France
1989
Galerie Blum-Helman, New York, États-Unis
Black Spirit, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
Galerie de l'Hôtel de Ville et Maison du Livre, de l'Image et du Son, Villeurbanne, France
1988
Vol de nuit, Porin Taide Museum, Pori, Finlande
Nordic Arts Center, Helsinki, Finlande
Hôtel de Ville, Paris, France
Les îles vagues, Église de la Scuola Grande, Venise, Italie
Mémoire d'un clou de girofle, Galerie La Hune Brenner, Paris, France
1987
Natures mortes, Galerie Pierre Huber, Genève, Suisse
Œuvres sur verres, FIAC, Galerie Pierre Huber, Paris, France
Lucky Luc, Galerie Caterin, Saint-Étienne, France
Lucky Luc, Centre Genevois de Gravure Contemporaine, Genève, Suisse
Parisiana, Galerie Yvon Lambert, Paris, France
Parisiana, avec François Bauchet, Musée Faure, Aix-les-Bains, France
Un artiste, un musée, Musée d'Issy-les-Moulineaux, Issy-les-Moulineaux, France
1986
Maudit Bic, Villa Arson, Centre national d'art contemporain, Nice, France
Galerie Farideh-Cadot, New York, États-Unis
Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart, Pavillon du Verdurier, Limoges, France
Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d'Olonne, France
Capitaine Coucou, Musée du Dessin et de l'Estampe Originale, Gravelines, France
P. Favier, Graffic de Saint-Fons (le CAP), Saint-Fons, France
1985
Collages, Halle Sud, Genève, Suisse
Galerie Farideh-Cadot, Paris, France
Villa Médicis, Rome, Italie
Capitaine Coucou, Galerie Alma, Lyon, France
1983
Champ de choux fleur à Chambourcy, Galerie Farideh-Cadot, Paris, France
Galerie Grita Insam, Vienne, Autriche
Galerie le Chanjour, Nice, France
1982
Philippe Favier, Musée d'Art et d'Industrie, Saint-Étienne, France
1981
Galerie Napalm, Saint-Étienne, France
Oeuvres dans l'espace public
2019
ENERGLUMEN, Création de gobos pour projections, parcours muséal, Rouen, France
2009
ÉCHELLE DE THEODOR, sculpture éphéméride rassemblant chaque jour de la vie de Theodore Monod (bois, verre, éphémérides), Collège Théodore Monod, Roubaix, France
2007
J'AIMERAIS TANT VOIR SYRACUSE, 1200 plaques de laiton, gravées de noms de lieux imaginaires. Installation sur les berges du Rhône, Lyon, France. Architecte In Situ.
2006
REGRET DES OISEAUX, sculpture monumentale d'un texte de Marcel Béalu, Parking Lazare Goujon, Villeurbanne, France. Lyon Parc Auto.
Terra Incognito, carte géographique imaginaire sablée sur verre, siège de l'IGN, Paris, France
2005
MIETTES DEUX TONS, mosaïques de verre peint et émaillé, bassins de la place Lazare Goujon, Villeurbanne, France. Architecte In-situ.
2004
DES PIEDS & DES NAINS, 60 empreintes sur verre, clinique E. Vialar, Lyon, France
2001
LITHOPHANIE, vitrail en biscuit de porcelaine, église de Jabreilles-les-Bordes, DRAC Limousin et CRAFT Limoges ; France
P.I.L.I, plan lumineux du métro parisien gravé sur plexiglas, Parcours Oulipiens de Jacques Roubaux, Ligne 14 RATP, France
2000
CHRONOCYCLE-ISIS, horloge monumentale "souterraine", commande de la ville de Saint-Étienne pour l'an 2000, France
1999
L'ŒIL DU VENTRILOQUE, peinture de 11 plaques de verre superposées et enchâssées dans le mur du hall d'entrée de l'hôtel Troisgros à Roanne, France
L'ORIGINE DU MONDE, miroir irréfléchi sablé sur verre, escalier du siège de A.T. Kearney, Neuilly-sur-Seine, France
1997
PELLUCIDAR, pavois de verre et d'inox sur le toit de l'hôtel de police de Saint-Étienne. Architecte Christian Kock.
LES MILLE & UNE NUISENT, tapisserie des Gobelins avec broderies d'Alençon, Ministère de la Culture
1996
PRÈS D'AJACCIO, mur de verre gravé (Jean-Bruno Panissié), bibliothèque de prêt d'Ajaccio, Jean François Mozziconachi, france
ABÉCÈDAIRE, collages et dessins sur verre peint, enchâssé dans deux portes monumentales, Archives diplomatiques de Nantes. Architecte Thierry Van de Wyngaert. France
FAIRE LE SIEGE, 4 œuvres sur verre pour le siège de la Société Générale, Paris La Défense, Galerie Luc Bellier, France
1995
MUTUM : il est des rêves qui ont besoin de repos, inclusions de textes en bronze sur le parvis de l'UFR de sciences de Saint-Étienne. Architecte Jean-Michel Dutreuil. France
LE MERIDIEN DE LA RATE, parcours géographique imaginaire gravé à la main sur verre, commissariat de Drancy. Architecte Thierry Van de Wyngaert. France
1994
POUR LES CHAPELLES DE VENCE, maquettes et croquis pour le projet des Chapelles de Vence, Yvon Lambert Paris, France
L'ÂME, ELLE, peinture sur paravent de verre, Funérarium de l'Hôpital de Saint-Étienne. Architecte Christian Kock. France
1993
UN MONDE À PART, peinture sur verre dans le hall de l'immeuble "La mondiale", Boulogne Billancourt, France
1992
PIERRE & PÔLE, peinture et collages sur verre pour le restaurant Pierre Gagnaire, Saint-Étienne, France. Architectes Naço.
1991
POUR LA FAÇADE, coupole peinte et façades gravées à la main (Jean-Bruno Panissié), Direction des Musées de France, Paris. Architectes Patrick Rubin et Christophe Kuntz. France
1990
IN EMINENTI, coupole de verre serti d'acier, façade extérieure, ville de Nîmes, Bob Calle, France
1989
IL NOUS ARRIVE DE FAIRE SOLEIL, collage et peinture dans boites de conserves, collège Pierre Buffière, Limoges, France
1988
LES ÎLES VAGUES, deux paysages microscopiques peints sur verre, École Nationale Supérieure de Lyon. Architecte Philippe Dubois. France
AQUARELLES DE GUERRE, 15 exemplaires de tête avec gravure originale de Tassin rehaussée, texte Éric Chevillard, Bernard Chauveau Édition, centre d’art de Bages
2016
LE PARADOXE DU BOUFFON, textes Daniel Abadie, Michel Butor, Maison d’Érasme, Anderlecht, Bruxelles-Capitale
2005
Parution de Géographie à l'usage des gauchers, Editions des cahiers intempestifs
2014
PRÉVERT POLYMORPHE, texte Henri-François Debayeux, propos recueillis par Carine Roma-Clément, Éditions Jean-Pierre Huguet, espace Villeglé, Saint-Gratien
2013
NOIR, Bernard Chauveau Édition, Maison européenne de la photographie, Paris
2012
CORPUSCULES, textes Évelyne Artaud, Jean-Clet Martin, musée Granet, Aix-en-Provence P. FAVIER FÉE DU SKI, musée de Chambéry
2011
ANTIPHONARIUM DE SOTTET, église Sainte-Marie, édition numérotée, Jean-Pierre Huguet pour le GAC, Saint-Julien-Molin-Molette
LOIN DE LUÇON, leporello édité à l’occasion de l’intervention de Philippe Favier au musée de Beauvais, Éditions Jean-Pierre Huguet
2010
SUITE 668, textes Bernard Collet, Christian Garcin, Éditions Villa Delaporte, Casablanca
2009
RIEN, fac-similé d’un plan cadastral en leporello, MAMAC, Éditions Jean-Pierre Huguet, Saint-Julien-Molin-Molette
VIENI, leporello, texte Robert Bonaccorsi, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer
2006
LUCKY ONE, texte Eugène Savitskaya, Éditions Galerie Pascal Retelet, Bruxelles
2005
Parution de Géographie à l'usage des gauchers, Editions des cahiers intempestifs
2004
D22, Galerie Guy Bärtschi, texte d'Eric Chevillard
Lithophanies de Jabreille les Bordes, texte Anne Dallant et Frère Marc Chauveau, Edition du Craft-Limoges
2003
Ana, Edition Fata Morgana
Plan-Guide Favier, La Malle de Bussy d'Amboise, Musée Paul Dini, texte Anne Bertrand
2001
Abracadavra, A.F.A.A., Cahiers Intempestifs, entretien Françoise-Claire Prodhon, texte Bruno Duborgel
P.I.L.I., Edition Les Fohic, RATP, texte Laurent Boudier
Comment j'ai tué Kissinger, Galerie Guy Bärtschi, texte Anne Bertrand
2000
Dès l'équilibre, Editions des Cahiers Intempestifs, texte Eric Holder et B. Gheerbrant
1999
Philippe Favier, Carré d'Art/Acte Sud, texte Jacques Roubaud
1998
"Une ombre au tableau oui - non", Galerie Guy Bärtschi, texte Catherine Flohic
1997
Philippe Favier, Editions des Cahiers Intempestifs, Edition Printer, texte Bernard Ceysson, entretien Eric Darragon
1995
Espace des Arts, Chalon-sur-Saone, A'xiste pas, texte Eric de Chassey
Une oeuvre de Philippe Favier, Edition Muntaner, textes Jean Arrouye, Michel Guérin, Jacques Chabot, Bruno Duborgel, Xavier Girard
Musée d'Art et d'Histoire, Genève, Musée du Jeu de Paume, Paris, Musée d'Art Contemporain de Saint-Etienne, Philippe Favier, texte Maurice Roche, Claire Stoullig, Brook Adams, chronologie Alberto de Andrès
1994
Musée Château d'Annecy, Précis d'Egratignures, texte Henri Michaux
Cahier de la Serre, Beaux-Arts Saint-Etienne, Pentimento, texte J. Bonnaval
1992
Istanbul, Marrakech, L'Archipel des Pacotilles, texte Guy Tosatto, AFAA
Institut Français d'Athènes, Archipel des Pacotilles, texte B. Duborgel
1991
Ninety, Philippe Favier et Peter Howson, texte Catherine Flohic
1990
Musée du Dessin et de l'Estampe de Gravelines, Gravures 1981-90, texte Dominique Tonneau-Ryckelynck, Daniel Abadie
1989
Musée des Beaux-Arts de Carcassone, texte Daniel Abadie
Galerie Hôtel de Ville-Maison du Livre, Villeurbanne, texte Françoise Claire Prodhon
1988
Galerie La Hune, Mémoire d'un Clou de Girofle
Porin Taide Museum, Philippe Favier, texte Jacques Beauffet
Biennale de Venise, Les Iles vagues, texte Eric Darragon
1987
Parisiana, Musée Faure, Aix-Les-Bains
1986
Cahier de l'Abbaye Sainte-Croix No 5, Philippe Favier, textes Jacques Bonnaval, Louise Ferrari, Guy Tosatto, Eric Michaud Villa Arson, "Philippe Favier", textes Jacques Bonnaval, Louise Ferrari, Guy Tosatto, Eric Michaud
1985
Galerie Alma, Capitaine Coucou, gravures, texte Eric Darragon
Eighty, Martial Raysse et Philippe Favier, texte Catherine Flohic
1982
Musée d'Art et d'Industrie, Philippe Favier, avant-propos B. Ceysson, texte Gilbert Lascaux
Radio, télévision, documentaires
2020
ATELIER 5/6/20, Film de François Ribière.
2018
INTERDIT D’INTERDIRE, RT France, Frédéric Taddeï.
2017
L’ATELIER DE PHILIPPE FAVIER, 13’, Film de Martine Tallet & François Ribière
PASSION CLASSIQUE, Olivier Bellamy, Radio Classique, Paris
2006
TRANSFORMATIONS, 24', Film de Loïc Djian sur les bassins de la place Lazard Goujon à Villeurbanne. Production Mairie de Villeurbanne.
2005
JOURNAL D'UN IMMOBILE, 57', Film de Loïc Djian et Delphine Hallis à propos de l'exposition "Géographie à l'usage des gauchers"
2002
L'ŒIL HALLUCINE, Film de Loïc Djian et Delphine Hallis, collection Ateliers d'artistes
1994
LE VOYAGE ESPIEGLE, 26', Film de Michel Fessler, FR3 Lyon
1989
PHILIPPE FAVIER, 8', Film de Philippe Simon, Arts Productions
1985
AUX DECHIRANTS DEPARTS DES ARCHIPELS SUPERBES, 5'13
Vidéo de Jacques Bonnaval et Philippe Favier